Publié le 29 février 2024

Pour cette nouvelle vague de préindication, le groupe de travail piloté par la HAS et le comité opérationnel du PFMG2025 ont validé :

  • 3 nouvelles préindications qui vont être regroupées avec des préindications déjà existantes,
  • 6 nouvelles préindications,
  • 1 extension de préindication,
  • 2 mises à jour de la stratégie diagnostique concernant la place du séquençage du génome,
  • 1 mise à jour de la stratégie diagnostique pour les deux préindications d’oncogénétique permettant l’analyse de l’ADN tumoral,
  • 1 nouvelle préindication sous réserve d’éléments complémentaires.

Il sera donc prochainement possible d’effectuer des prescriptions pour les 9 préindications suivantes, selon des critères préalablement définis :

  • Insuffisance surrénale primaire
  • Brachydactylie – symptômes associés
  • Trouble bipolaire syndromique
  • Neuropathies Optiques Génétiques (NOG)
  • Syndromes hyperéosinophiliques corticorésistants et/ou clonaux inexpliqués
  • Obésités monogéniques rares non syndromiques
  • Dyslipidémies primaires
  • Patients adultes atteints de leucémie aiguë au diagnostic, éligibles à un traitement curatif
  • Leucémie aiguë (LA) de l’adulte avec histoire familiale

Il est possible de prescrire pour l’extension et les mises à jour suivantes, selon les critères définis :

  • Extension de la préindication Maladies cérébrovasculaires rares : Ajout de « maladies des petites artères cérébrales (MPAC) familiales ou sporadiques suspectes d’être d’origine mendélienne » et de « hémorragies intracrâniennes du fœtus et de l’enfant ».
  • Mise à jour de la stratégie diagnostique de la préindication Pathologies rares du métabolisme phospho-calcique ou de la minéralisation dentaire : séquençage du génome en première intention pour les patients atteints d’hypoparathyroïdie, après caryotype et CGH array
  • Mise à jour de la stratégie diagnostique de la préindication Schizophrénie syndromique : séquençage du génome en première intention
  • Mise à jour de la stratégie diagnostique des deux préindications d’oncogéntique Cancers avec antécédents familiaux particulièrement sévères et
    Cancers avec phénotypes tumoraux « extrêmes » et sans antécédents familiaux : possibilité d’analyser l’ADN tumoral