Présentation
Les anomalies de la différenciation sexuelle 46,XY ou 46,XX peuvent être diagnostiquées en période anté/néonatale ou, plus tardivement en période péri-pubertaire. Dans la première situation, elles constituent une urgence néonatale et questionnent le choix de sexe d’orientation du nouveau-né. Ces anomalies peuvent être secondaires à des atteintes gonadiques, ou à des hypoganadismes hypogonadotropes perturbant la fin de la différenciation sexuelle masculine. Un certain nombre d’entre elles reste encore sans diagnostic moléculaire.
Critères avant d'envisager une discussion en RCP
- Phénotype clinique précis
- âge au diagnostic
- description des organes génitaux externes (taille du bourgeon génital), nombre d’orifices, gonades palpées ?, position du méat urétral
- si diagnostic péripubertaire: stade de Tanner, aménorrhée ? signes d’hyperandrogénie ou de virilisation ?
- notion d’antécédents familiaux et de consanguinité
- Caryotype
- Bilan hormonal (date/mini puberté ou pas): FSH, LH, testostérone, 17OH progestérone, DHT, estradiol, AMH, Inhibine B
- Échographie pelvienne (+/- IRM ou cystographie) (résidus Mullériens ?)
- Résultat du panel NGS dédié
Place du STHD dans la stratégie diagnostique (origine gonadique)
RCP Anomalies sévères de la différenciation sexuelle d’origine gonadique et hypothalamo hypophysaire
Paris : Juliane Leger et Philippe Touraine
Lyon : Aude Brac de la Perrière
Montpellier : Françoise Paris
RCP Anomalies sévères de la différenciation sexuelle d’origine gonadique et hypothalamo hypophysaire
Paris
Juliane Leger
Philippe Touraine
Lyon
Aude Brac de la Perrière
Montpellier
Françoise Paris